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René, nous avons eu l'occasion de parler ensemble, tu
étais un type formidable...
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Mons, ce lundi 2 février.
C'est bizarre de se rendre compte dans la mort qu'on était
super apprécié.
René, te voilà reposant au cimetière,
où une foule nombreuse d'anonymes t' a
accompagné. Le temps de tes funérailles, tu as
suscité autour de ta petite
personne, beaucoup d'affection. Appelons cela de l'amour... Sous
peu, tu
auras ta stèle, que tes amis ont commandée avec le
montant d'une collecte
effectuée en deux journées,
dans les principaux commerces de Mons.
Par ce petit mot je me permets simplement de regretter qu'on ait
continué de
t'appeler Champi, puisque tu l'avais dit clairement à
l'occasion du
vernissage de tes photos: <ne m'appelez plus jamais Champi!>
Tes amis, ceux que j'ai rencontrés à tes
funérailles, tes amis qui ont
collecté pour que tu aies une stèle, t'ont
appelé René. Repose en paix. Tu
l'as mérité. Et sache qu'on l'a bien aimé...
Gisèle Maréchal
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Je l'ai croisé des dizaines de fois à Mons...
J'ai toujours été surprise par sa drôle
d'allure...
Mais je n'ai jamais eu envie de l'aider...
Et pourtant il en avait vraiment besoin...
Aujourd'hui c'est trop tard...
Fallait-il qu'un homme meurt...
Pour qu'on ait tant envie de l'aider ???
PIRE : depuis son décès...
J'en ai vu d'autres des clochards...
Mais je ne les ai pas encore aidé...
C. D. , de Mons
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Lorsque que je t'ai vu pour la première fois, j'allais
rechercher mon fils à
l'Athénée de Mons.
Les rues avoisinant la gare était certainement ton domaine
car je t'y ai
aperçu encore plusieurs fois criant, rigolant, regardant la
vitrine de
MONS-PHOTO et je dois avouer que les premières fois, je me
disais : " mais
quel est cet abruti qui circule dans les rues de Mons, un
vélo à la main ".
Je t'avais également croisé plusieurs fois sur la
Grand'Route de Jemappes
ainsi qu'à Quaregnon toujours en pensant la même
chose de toi.
Bref, comme tous les autres, je te prenais pour un " fou
" jusqu'au jour où
je suis allé dans une officine ( officine où
tu te rendais régulièrement, la
pharmacienne te connaissait bien ) et lorsque tu es
entré et que tu as
commencé à parler, je me suis rendu compte que tu
n'étais pas si fou que
cela. Que du contraire, tu avais une conversation sensée
avec cette
pharmacienne bien que parfois, j'avais du mal à te
comprendre.
C'est à cet instant que je compris qui tu étais
réellement.
A partir de ce moment, lorsque je t'ai croisé dans la rue,
je t'ai regardé
différemment.
Je lance un message à tous ceux qui liront ceci : " ne
vous moquez pas des
gens qui parfois sont différents de nous. Apprenez d'abord
à les connaître et
peut-être découvrirez-vous, comme moi, la
réelle personne qui se cachent en
eux."
Maintenant, je suis un peu triste de la manière dont tu
nous a quittés, tu ne
méritais pas une mort pareille.
Tu es mieux là où tu es, René, cette terre
n'apporte rien de bon.
Peut-être nous reverrons-nous un jour là-haut et que
tu continueras à me
faire rire . Mais sache que je te verrai d'une tout autre
manière.
Adieu, René.
Un inconnu qui te croisait dans la rue.
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salut l'artiste
Que dire sur René?
Il m'anque trop!
Mons ne sera plus jamais comme avant...
c'est con la vie des fois...
souffrir dans l'indifférence
que pensait-il de nous?
Respect à toi René...
et repose en paix...
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